( en euskara plus bas)Le secteur de la pêche est en crise et ses conséquences au Pays Basque sont multiples. Les pêcheurs en sont les premiers touchés (de 6000 pêcheurs en Pays Basque il y a vingt, on est passé à moins de 3.000 aujourd’hui). Mais c’est l’ensemble de la population qui est concerné par cette crise, la pêche ayant une grande importance dans la vie économique, culturelle, gastronomique et sociale de notre pays.
La mer est caractérisée par un net appauvrissement de ses ressources naturelles en poissons alors qu’elle était riche il y a vingt cinq ans et plus. Si la pollution en est certainement l’une des causes auxquelles il faut remédier (les cas de l’Erika, du Prestige ne sont que la pointe de l’iceberg), c’est le phénomène de la sur-pêche qui affecte gravement la plupart des stocks de poissons. En utilisant des moyens techniques souvent énormes (chaluts pélagiques, chaluts naberans, grands filets maillants, etc.), peu à peu certains armateurs et pêcheurs de plusieurs pays européens s’emparent de ce qui pourtant, au regard du droit, est un patrimoine collectif qu’il faut préserver notamment pour les générations futures.
Le droit européen et plus généralement le droit international n’est souvent pas respecté, les intérêts nationaux prenant le dessus. On constate que ces armateurs regroupés en organisations professionnelles exercent un lobbying efficace auprès des responsables politiques et même de certains scientifiques qui, de ce fait, ne sont pas indépendants. Au Pays Basque, ce phénomène prend une dimension assez caricaturale. Par exemple, au labourd, depuis 20 ans, les chalutiers pélagiques ont aspiré 80% à 90% des subventions de tous pêcheurs et un armateur en particulier a capté, à lui seul, plus de la moitié de l’ensemble des subventions. Cela se chiffre en plusieurs millions d’euros.
Face à cette situation, EH BAI prône plusieurs mesures :
a) Application d’un moratoire concernant l’utilisation des chaluts à grande ouverture verticale (pélagique et nabéran) dans l’ensemble du golfe de Gascogne.
b) Arrêt des subventions aux bateaux qui ont fait la preuve de leur nocivité. Avant l’introduction du chalut pélagique, on comptait 1200 pêcheurs à Saint Jean de Luz.
c) Introduction de cantonnements réservés uniquement aux pêches écologiques responsables (ligne). Réactualiser le cantonnement de la fosse de Capbreton crée en 1964 à l’initiative des pêcheurs de Saint Jean de Luz et d’Hondarribia. Il a été pillé à la fin des années 1980 grâce à la complaisance de l’administration de l’époque avec, pour conséquence, la disparition de la ressource dans cette zone et l’élimination de 250 pêcheurs.
d) En concertation avec les pêcheurs instaurer des aménagemments de la pêche pour certaines espèces (louvine, merlu, anchois, etc.) et indemniser les pêcheurs écologiquement responsables car ils sont les victimes de cette situation.
e) Développer les éco-labels pour les espèces capturées selon des méthodes respectueuses du bon renouvellement des stocks de poissons.
f) Exiger que les fonds publics attribués aux instituts scientifiques le soient au service de l’homme et non à celui du pouvoir de l’argent.
g) Equilibrer la représentativité des pêcheurs dans les centres de décision. Aujourd’hui c’est une minorité qui décide face à la majorité. Ainsi, il faut donner plus de pouvoir aux pêcheurs responsables en inversant la tendance actuelle.
h) Soutenir toutes les démarches visant à lutter contre la pollution de la mer.
i) Enfin, nous demandons que l’ensemble du Pays Basque puisse s’exprimer et prendre part aux décisions en la matière. Pour cela nous revendiquons pour le Pays Basque Nord un cadre institutionnel aux compétences larges qui puisse permettre de défendre les intérêts des pêcheurs basques, et plus particulièrement ceux qui font une pêche responsable.
Le candidat pour la 6ème circonscription et sa suppléante :
Beñat ELIZONDO et Eliane ETCHEVERRIA
_________________________________________________________________________
ARRANTZA ETORKIZUNAREN ALDE !
6. hautes eremua
Arrantza sektorea krisian da eta bere ondorioak anitzak dira. Eta kaltetuak ez dira soilik arrantzatik bizi direnak (orain dela 20 urte 6000 arrantzale zeuden Euskal Herri osoan; gaur 3000 baino gutxiago dira) baizik eta jendartea berak, Euskal Herrian arrantza hainbat arlotan eduki duen garrantziagatik, arlo ekonomikoan, kulturalan, gastronomikoan eta sozialean.
Itsasoaren ekoizpen naturala asko jautsi da azken urteetan duela 25 urte oso aberatsa zenean. Kutxaduraren arazoari aurre egin behar badiogu ere (Erikaren kasua, Prestige-ena) gehiegizko arrantzak ditu arrain kuotak kolpatzen. Baliabide tekniko izugarriak erabiliz (pelagikoak,naberanak, sare handiak...) poliki poliki europako arrantzale eta armadoreak etorkizunerako babestu behar dugun ondare kolektiboaz jabetzen dira.
Argi da eskubide europearra zein internazionala ez dela errespetatua, askotan eskubide nazionalak gaina hartzen baitu. Gainera antolakunde profesionaletan bildurik diren armadoreek presio bat eragiten dute arduradun politikoen eta zientifikoengan, ondorioz independenteak ez direnak. Euskal Herrian fenomeno horrek dimentsio erakusgarriak hartzen ditu. Adibidez, Lapurdin, duela 20 urte itsasontzi pelagikoek arrantzale guzien diru laguntzen %80 eta %90 ukaiten zuten eta armadore batek bereziki diru laguntza guzien erdia baino gehiago lortu du berarentzat soilik. Kopuru hori zonbait milioi eurotan kontatzen denean.
Egoera honen aurrean EH BAI-k zonbait neurri azaltzen ditu:
a) Kantauriko golkoan idekidura bertikal haundietako txalupen erabiltzeari buruzko moratorio baten aplikazioa.
b) Kaltegarriak diren itsasontzien diru laguntzen gelditzea.Txalupa pelagikoaren sarrera aintzin 1200 arrantzale kontatzen ziren Donibane lohitzunen.
c) Arrantzale arduratsu eta ekologistentzat eremu erreserbatuen introdukzioa. Donibane Lohitzungo eta hondarribiako arrantzaleek 1964ean sortutako Capbreton-go eremua eguneratu. Garaiko administrazioaren adostasunarengatik eremu hori hustua izan da eta ondorioz eremu honen ekoizpenak guttiagotu dira eta 250 arrantzale desagertu dira.
d) Arrantzaleekin bildu ondoren, arrain espezie batzuk babesteko (lupina,legatza,antxoa,etc.) neurri bereziak hartu, eta egoera horren biktimak izan daitezken arrantzaleei kalte ordaina eman.
e) Eko-label bat sortu arrantza arduratsu eta ekologikotik ekoizten den espezieentzat.
f) Instituto zientifikoentzat joaten den diru publikoa Gizakiaren zerbitzuan eta ez poderea eta diruaren zerbitzuan izatea exigitu.
g) Erabaki guneetan arrantzaleen errepresentatibitatea ekilibratu. Gaur egun minoritate batek erabakitzen du gehiengo baten aurrean. Podere gehiago eman behar zaie arrantzale arduratsuei, hots, gaur egungo tendentzia aldatu behar da.
h) Itsasoaren kutxaduraren kontrako urrats guziak sustengatu behar dira.
i) Galdetzen dugu Euskal Herri osoak bere iritzia eman ahal izatea gai horiei buruz. Horretarako konpetentzia zabalak dituen kuadro instituzional bat galdetzen dugu Ipar Euskal Herriarentzat, euskal arrantzaleen interesak defenditu ahal izateko eta bereziki arrantza arduratsu bat egiten dutenentzat.
6.hautes eremuko hautagaia eta bere ordezkoa :
Beñat ELIZONDO et Eliane ETCHEVERRIA
La mer est caractérisée par un net appauvrissement de ses ressources naturelles en poissons alors qu’elle était riche il y a vingt cinq ans et plus. Si la pollution en est certainement l’une des causes auxquelles il faut remédier (les cas de l’Erika, du Prestige ne sont que la pointe de l’iceberg), c’est le phénomène de la sur-pêche qui affecte gravement la plupart des stocks de poissons. En utilisant des moyens techniques souvent énormes (chaluts pélagiques, chaluts naberans, grands filets maillants, etc.), peu à peu certains armateurs et pêcheurs de plusieurs pays européens s’emparent de ce qui pourtant, au regard du droit, est un patrimoine collectif qu’il faut préserver notamment pour les générations futures.
Le droit européen et plus généralement le droit international n’est souvent pas respecté, les intérêts nationaux prenant le dessus. On constate que ces armateurs regroupés en organisations professionnelles exercent un lobbying efficace auprès des responsables politiques et même de certains scientifiques qui, de ce fait, ne sont pas indépendants. Au Pays Basque, ce phénomène prend une dimension assez caricaturale. Par exemple, au labourd, depuis 20 ans, les chalutiers pélagiques ont aspiré 80% à 90% des subventions de tous pêcheurs et un armateur en particulier a capté, à lui seul, plus de la moitié de l’ensemble des subventions. Cela se chiffre en plusieurs millions d’euros.
Face à cette situation, EH BAI prône plusieurs mesures :
a) Application d’un moratoire concernant l’utilisation des chaluts à grande ouverture verticale (pélagique et nabéran) dans l’ensemble du golfe de Gascogne.
b) Arrêt des subventions aux bateaux qui ont fait la preuve de leur nocivité. Avant l’introduction du chalut pélagique, on comptait 1200 pêcheurs à Saint Jean de Luz.
c) Introduction de cantonnements réservés uniquement aux pêches écologiques responsables (ligne). Réactualiser le cantonnement de la fosse de Capbreton crée en 1964 à l’initiative des pêcheurs de Saint Jean de Luz et d’Hondarribia. Il a été pillé à la fin des années 1980 grâce à la complaisance de l’administration de l’époque avec, pour conséquence, la disparition de la ressource dans cette zone et l’élimination de 250 pêcheurs.
d) En concertation avec les pêcheurs instaurer des aménagemments de la pêche pour certaines espèces (louvine, merlu, anchois, etc.) et indemniser les pêcheurs écologiquement responsables car ils sont les victimes de cette situation.
e) Développer les éco-labels pour les espèces capturées selon des méthodes respectueuses du bon renouvellement des stocks de poissons.
f) Exiger que les fonds publics attribués aux instituts scientifiques le soient au service de l’homme et non à celui du pouvoir de l’argent.
g) Equilibrer la représentativité des pêcheurs dans les centres de décision. Aujourd’hui c’est une minorité qui décide face à la majorité. Ainsi, il faut donner plus de pouvoir aux pêcheurs responsables en inversant la tendance actuelle.
h) Soutenir toutes les démarches visant à lutter contre la pollution de la mer.
i) Enfin, nous demandons que l’ensemble du Pays Basque puisse s’exprimer et prendre part aux décisions en la matière. Pour cela nous revendiquons pour le Pays Basque Nord un cadre institutionnel aux compétences larges qui puisse permettre de défendre les intérêts des pêcheurs basques, et plus particulièrement ceux qui font une pêche responsable.
Le candidat pour la 6ème circonscription et sa suppléante :
Beñat ELIZONDO et Eliane ETCHEVERRIA
_________________________________________________________________________
ARRANTZA ETORKIZUNAREN ALDE !
6. hautes eremua
Arrantza sektorea krisian da eta bere ondorioak anitzak dira. Eta kaltetuak ez dira soilik arrantzatik bizi direnak (orain dela 20 urte 6000 arrantzale zeuden Euskal Herri osoan; gaur 3000 baino gutxiago dira) baizik eta jendartea berak, Euskal Herrian arrantza hainbat arlotan eduki duen garrantziagatik, arlo ekonomikoan, kulturalan, gastronomikoan eta sozialean.
Itsasoaren ekoizpen naturala asko jautsi da azken urteetan duela 25 urte oso aberatsa zenean. Kutxaduraren arazoari aurre egin behar badiogu ere (Erikaren kasua, Prestige-ena) gehiegizko arrantzak ditu arrain kuotak kolpatzen. Baliabide tekniko izugarriak erabiliz (pelagikoak,naberanak, sare handiak...) poliki poliki europako arrantzale eta armadoreak etorkizunerako babestu behar dugun ondare kolektiboaz jabetzen dira.
Argi da eskubide europearra zein internazionala ez dela errespetatua, askotan eskubide nazionalak gaina hartzen baitu. Gainera antolakunde profesionaletan bildurik diren armadoreek presio bat eragiten dute arduradun politikoen eta zientifikoengan, ondorioz independenteak ez direnak. Euskal Herrian fenomeno horrek dimentsio erakusgarriak hartzen ditu. Adibidez, Lapurdin, duela 20 urte itsasontzi pelagikoek arrantzale guzien diru laguntzen %80 eta %90 ukaiten zuten eta armadore batek bereziki diru laguntza guzien erdia baino gehiago lortu du berarentzat soilik. Kopuru hori zonbait milioi eurotan kontatzen denean.
Egoera honen aurrean EH BAI-k zonbait neurri azaltzen ditu:
a) Kantauriko golkoan idekidura bertikal haundietako txalupen erabiltzeari buruzko moratorio baten aplikazioa.
b) Kaltegarriak diren itsasontzien diru laguntzen gelditzea.Txalupa pelagikoaren sarrera aintzin 1200 arrantzale kontatzen ziren Donibane lohitzunen.
c) Arrantzale arduratsu eta ekologistentzat eremu erreserbatuen introdukzioa. Donibane Lohitzungo eta hondarribiako arrantzaleek 1964ean sortutako Capbreton-go eremua eguneratu. Garaiko administrazioaren adostasunarengatik eremu hori hustua izan da eta ondorioz eremu honen ekoizpenak guttiagotu dira eta 250 arrantzale desagertu dira.
d) Arrantzaleekin bildu ondoren, arrain espezie batzuk babesteko (lupina,legatza,antxoa,etc.) neurri bereziak hartu, eta egoera horren biktimak izan daitezken arrantzaleei kalte ordaina eman.
e) Eko-label bat sortu arrantza arduratsu eta ekologikotik ekoizten den espezieentzat.
f) Instituto zientifikoentzat joaten den diru publikoa Gizakiaren zerbitzuan eta ez poderea eta diruaren zerbitzuan izatea exigitu.
g) Erabaki guneetan arrantzaleen errepresentatibitatea ekilibratu. Gaur egun minoritate batek erabakitzen du gehiengo baten aurrean. Podere gehiago eman behar zaie arrantzale arduratsuei, hots, gaur egungo tendentzia aldatu behar da.
h) Itsasoaren kutxaduraren kontrako urrats guziak sustengatu behar dira.
i) Galdetzen dugu Euskal Herri osoak bere iritzia eman ahal izatea gai horiei buruz. Horretarako konpetentzia zabalak dituen kuadro instituzional bat galdetzen dugu Ipar Euskal Herriarentzat, euskal arrantzaleen interesak defenditu ahal izateko eta bereziki arrantza arduratsu bat egiten dutenentzat.
6.hautes eremuko hautagaia eta bere ordezkoa :
Beñat ELIZONDO et Eliane ETCHEVERRIA
